Lorsque c'est notre propre corps qui est concerné par la maladie, alors l'histoire est toute autre. Même si l'on a connu des gens malades ou accompagné des proches pendant cette difficile période de leur vie, cette fois, les projecteurs sont dirigés directement sur nous.
Et on n'a aucune idée de la fin de l'histoire.
Et c'est là, le problème. Parce qu'on ne connaît pas la fin de l'histoire, on se met à écrire nous-mêmes les différents scénarios possibles. Et bien entendu, notre imagination ne nous mène pas vers des scénarios à l'eau de rose mettant en scène un prince charmant qui nous emmène chevalesresquement à son condo de la Rive-Sud, dans sa décapotable (plus pratique et rapide que le cheval!) et qui nous déclare en grandes pompes qu'il va éliminer toutes ces cellules cancéreuses pour ensuite vivre une longue et heureuse vie ensemble! Oh que non! On entre plutôt que le répertoire des films dramatiques, parfois même d'épouvante. C'est avant d'aller trop loin qu'il faut s'arrêter.
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ETRE RECONNAISSANT
L'un des meilleurs moyens d'atténuer ses peurs, c'est de prendre connaissance de toutes les belles choses qui nous entourent. D'être reconnaissants pour ce que nous avons, pour ce qui va bien dans nos vies. Essayez! Lorsque vous vous sentirez pris au piège, lorsque vous aurez cette envie de vous rendre dans les fins fonds de l'abîmes (ou même moins creux que ca), rappelez-vous ce que vous avez, les gens qui vous entourent, leur support, leur présence. Pensez au fait que vous êtes encore là, en vie!
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SE CHANGER LES IDÉESAlors vous avez deux choix:
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S'EXPRIMERSe changer les idées et focuser sur autre chose ne signifie pas qu'il faut renier ce qui nous arrive. Au contraire : il faut savoir l'apprivoiser.
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